Avec 92% des communes qui proposent des activités périscolaires dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEDT), soit 96 % des élèves scolarisés dans les écoles publiques, la ministre de l’Education nationale estime sans doute que la réforme des rythmes scolaires est une affaire réglée, à tel point que le sujet a été totalement éludé lors de son discours de rentrée, le 29 août 2016.
Une intersyndicale regroupant les syndicats CFDT F3C, CFTC, EPA-FSU, SEP UNSA et UNSA Territoriaux se charge de le lui rappeler en lançant un appel à la grève pour le 5 septembre 2016.
Un mouvement qui concerne tous les professionnels de l’animation : animateurs de la fonction publique territoriale comme du secteur associatif, coordinateur enfance jeunesse, mais aussi les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), qui se voient très souvent confier un rôle d’animation dans le cadre des temps périscolaires.
Passage en force
Cela faisait quelques mois que le ras-le-bol couvait chez les animateurs, et que les syndicats commençaient à montrer les dents, agitant le chiffon rouge d’une grève nationale devant le manque de dialogue sur les taux d’encadrement des temps d’activités périscolaires. Mais rien n’y a fait.
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