Une quarantaine de bars de nuit et de discothèques d’Orléans se sont réunis le 9 juillet pour protester contre les sanctions qui les frappent. Leur communiqué intitulé « Montillot c’est trop » a créé la polémique avec la mairie et notamment avec Florent Montillot, adjoint chargé des questions de sécurité.
90% des suppressions de fermetures tardives, des fermetures administratives, des avertissements émanent de la police municipale d’Orléans et de son adjoint qui fait fonctionner uniquement l’appareil « répressif » sans aucune concertation préalable, écrivent ces professionnels.
Ceux-ci dénoncent aussi les excès de zèle, le harcèlement (…) et les paroles nauséabondes de certains policiers municipaux.
Déjà, le 7 mai au soir, ces professionnels avaient organisé une opération « ville éteinte » contre ces « attaques ».
À la ville, cette mobilisation est considérée comme d’autant plus surprenante qu’Orléans a été une ville pionnière dans l’élaboration d’une « charte de bonne conduite » entre les bars et la ville.
Florent Montillot répond par les nombreuses pétitions de riverains contre les bruits nocturnes et accuse ces établissements de défendre l’indéfendable et 5% des bars et établissements de nuit qui font l’objet de sanctions.
De son côté, le maire d’Orléans a jugé cette polémique « ridicule » tout en se déclarant « agacé ».
Mais les professionnels entendent continuer. Faute de la nomination d’un médiateur et de l’ouverture jusqu’à 2 heures du matin pour tous les bars, ils menacent ainsi d’organiser un « apéro Montillot » devant la mairie.
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