Elle évoque le risque «de troubles à l’ordre public», ainsi que des risques de «sécurité sanitaire, notamment à l’attention des mineurs et des jeunes, de sécurité civile et de sécurité routière ainsi que l’absence de déclaration préalable et d’organisateur identifié».
Elle justifie aussi l’interdiction par l’ouverture le même jour et au même endroit, sur les berges du Lez, du Festival international des sports extrêmes, le FISE, qui réunit 200.000 personnes sur 5 jours. La ville de Montpellier est partenaire du FISE, comme Montpellier Agglomération et la région Languedoc-Roussillon. La ville de Montpellier précise d’ailleurs qu’elle n’a reçu aucune demande d’occupation temporaire du domaine public pour le rassemblement Facebook.
D’autres rassemblements à Rennes, Brest, Caen…
Plusieurs villes ont déjà connu ce type de rassemblement dans leurs centres-villes. Plusieurs milliers de personnes avaient répondu aux invitations du 25 mars à Rennes et du 9 avril à Brest. À Caen, où l’apéro Facebook du 8 avril a été interdit par la préfecture, 2.000 personnes se sont quand même déplacées.
La préfecture de l’Hérault rappelle que les organisateurs d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration préalable ou interdite risquent 7.500 euros d’amende et 6 mois de prison. À la date du 14 avril, 8.400 personnes avaient confirmé leur participation et l’apéro géant de Montpellier n’a pas été annulé par son organisateur, qui écrit cependant sur la page Facebook : «la question de modifier la date ou le lieu est soulevée».
La préfecture du Gard voisine va sans doute devoir se saisir d’un dossier similaire : une invitation à un apéro Facebook a été lancée pour la soirée du 15 mai sur le parvis des Arènes de Nîmes.
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