Le rejet du projet d’accord sur la qualité de vie au travail des fonctionnaires divise fortement syndicats réformistes et organisations contestataires. Rien ne va pas plus entre, d’un côté, Solidaires, FO, la FSU et la CGT et, de l’autre, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, l’Unsa et la FAFP.
N’est ce pas le révélateur d’une crise fondamentale du syndicalisme français qui menace la démocratie sociale ? La plupart des syndicats ont fait fuir leurs adhérents en se professionnalisant et en jouant la surenchère permanente pour exister.
Plutôt que de rechercher accords ou compromis, leurs responsables, qui sont, souvent, leurs permanents, passent plus de temps et d’énergie à combattre les autres syndicats qu’à défendre les salariés, comme on l’a vu à la SNCF ou avec les intermittents du spectacle alors même qu’un accord avait été trouvé.
Profusion syndicale
C’est ce syndicalisme d’un autre temps et de plus en plus corporatiste, voire « communautariste », qui, par une incroyable ignorance – à ...
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