La vidéosurveillance, c’est fini ? Tel est en substance le titre d’une enquête retentissante parue à la mi-janvier sur le site web de la célèbre BBC.
Dans ce pays, longtemps hissé au rang de modèle à suivre, notamment en France, pour son déploiement massif de caméras, le débat prend la forme d’une véritable remise en question. Car depuis 1994, les différents gouvernements britanniques n’ont pas cessé d’investir dans la vidéosurveillance, dénommée CCTV dans la langue de Shakespeare, convaincus qu’elle avait «un rôle majeur à jouer pour aider à détecter et réduire les crimes et condamner les criminels».
L’année suivante, un fond était lancé pour encourager les autorités locales à mettre en place des systèmes de surveillance. Dans les trois années qui suivirent, 120 millions de livres sterling étaient investis.
Vingt ans plus tard, nous dit la BBC, le Royaume-Uni fait machine arrière. Confrontées à des coupes budgétaires drastiques, de nombreuses collectivités s’interrogent sur l’efficacité de la vidéosurveillance.
Rapports – L’enquête s’appuie notamment sur un rapport indépendant commandé par le commissaire de police de Dyfed Powys, recouvrant la plus grande zone de police en Angleterre et au Pays de Galles. Selon ce rapport, la suppression des caméras dans cette zone n’a pas entraîné une hausse importante de la criminalité ou de comportement antisocial. En outre, peu de preuves attestent, toujours d’après le rapport, que les caméras dissuadent les crimes violents ou liés à ...
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