« Ce n’est pas une réunion politique, mais technique », a martelé ce lundi 3 juin à Orléans, Maurice Leroy, président (UDI) du conseil général de Loir-et-Cher. Appuyé par ses homologues d’Eure-et-Loir et du Loiret, Albéric de Montgolfier et Eric Doligé, il voulait ainsi « déminer » la première assemblée interdépartementale.
Une centaine de conseillers généraux des trois départements avaient en effet été convoqués dans le cadre d’un partenariat né en novembre dernier. Mais la couleur unanime des trois présidents (UMP et UDI) a mobilisé la gauche qui a boycotté cette réunion.
« Les départements sont pris à la gorge, a expliqué Albéric de Montgolfier (UMP), le seul moyen d’augmenter nos ressources, c’est de faire des économies ! » Dans le cadre d’une convention de partenariat, les départements ont décidé de mutualiser leurs ressources dans 20 secteurs, avec à la clef des économies possibles.
Quatre domaines vont prochainement connaître leurs premières actions :
- l’achat public,
- l’établissement public foncier local,
- la gestion des ressources humaines
- et l’insertion par l’économie.
Avant la fin de l’année, une centrale d’achat interdépartementale devrait ainsi voir le jour pour « jouer l’effet de masse » aussi bien pour des achats matériels qu’intellectuels.
« À trois, nous achetons plus de 300 millions par an, insiste Éric Doligé, nous pouvons en économiser au moins 10%. »
De même, l’EPFL du Loiret devrait acquérir une fonction interdépartementale avant la fin de l’année pour porter les grands projets d’aménagement.
Bilan des mutualisations chaque année – Dans le domaine des RH, des outils concrets vont être proposés aux agents : harmonisation des fiches de postes, plan de mutation unique, convergence du régime indemnitaire, mutualisation du document unique des risques professionnels, etc. Un bilan de ces mutualisations sera dressé chaque année et validé par une assemblée interdépartementale.
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