« Permettre aux habitants de se réapproprier leur quartier et d’user librement de l’espace public ». Telle est l’ambition affichée de la deuxième zone de sécurité prioritaire parisienne, la ZSP 19, « Stalingrad – Orgues de Flandre », qui abrite quelque 30.000 habitants, et s’étend sur un périmètre allant de la station de métro Stalingrad à la station Crimée.
Drogue et violences – « Cette nouvelle ZSP parisienne, détaille la lettre hebdomadaire de la préfecture de police de Paris PPRama datée du 14 février 2013, est confrontée principalement à la vente et à la consommation de crack. Cette prégnance de stupéfiants débouche sur des nuisances sonores, une dépossession d’une partie des espaces publics et privés ainsi qu’un fort sentiment d’insécurité. »
Deuxième problématique de cette ZSP: les vols avec violences. Selon la préfecture, « les auteurs de ces méfaits semblent agir généralement à proximité de leur lieu de résidence. Leurs actes sont particulièrement traumatisants pour les victimes, souvent des femmes âgées. »
Deuxième ZSP parisienne – Le quartier parisien de Barbès-Château Rouge est lui classé depuis cinq mois en ZSP. La ZSP18 se caractérise par une importante concentration de commerces et une très forte fréquentation de population. Les trois thématiques retenues sont les stupéfiants, la prostitution et la lutte contre les vols et le recel.
La préfecture y a recensé 2.520 interpellations entre le 27 septembre et le 14 janvier, dont une grande majorité (1.576) pour des ventes à la sauvette.
En janvier dernier, le ministre de l’Intérieur avait indiqué qu’il réunirait le 8 avril prochain un « grand séminaire de travail » sur les ZSP, associant l’ensemble des acteurs concernés.