La tempête Klaus de janvier 2009, qui a gravement touché le sud-ouest de la France, a révélé la profonde désorganisation qui régnait en Lot-et-Garonne. A Marmande, commune située au bord de la Garonne à l’ouest du département et dotée depuis 1999 d’un plan communal de sauvegarde (PCS), le constat est radical : « Nous ne sommes intervenus que 24 heures après le début de la crue. Nous avons laissé des personnes toutes seules sans contact avec le monde extérieur », raconte Anne-Marie Antoine, chargée de mission « sécurité et gestion des risques » à Marmande.
Le « fil citoyen », dispositif d’alerte par téléphone mobile mis en place en 2004 avec France Télécom avec près de 8 000 personnes à prévenir, n’a pas servi faute d’électricité.
« Il reste cependant très utile, car il permet de ...
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