Alternative à l’emprisonnement et prévention de la délinquance. C’est à ce double objectif que les collectivités habilitées à accueillir des personnes condamnées à des peines de travail d’intérêt général (TIG) tentent de répondre.
Mais la tâche est difficile et, finalement, le nombre de peines réellement exécutées est faible : selon le ministère de la Justice, 12 434 personnes (mineures et majeures) ont effectué leur peine de TIG en 2010 alors que, en 2009, près de 26 000 condamnations de ce type avaient été prononcées par les tribunaux (sur 874 000 condamnations pénales).
Concernant les mineurs, 4 233 mesures ont été exécutées en 2010, sous l’autorité des services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Comment expliquer ce désintéressement ?
Première raison : le faible nombre ...
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