Dans le contexte de saturation routière de Lille, et surtout de l’accès sud par l’autoroute A1, les élus locaux n’ont de cesse de réclamer la création d’un échangeur.
Devant le refus de la préfecture de donner l’autorisation administrative nécessaire au lancement des travaux, le Sivom du Grand Sud de Lille se mobilise une nouvelle fois.
40 000 autocollants et autant de badges aux couleurs de « Je veux l’échangeur de Templemars » ont ainsi été diffusés chez les habitants, dans les commerces, les entreprises et les mairies du secteur.
Des discussions bloquées depuis près de 10 ans – Le projet d’équipement, né il y a plus de 40 ans, est l’objet d’âpres discussions depuis de nombreuses années.
En 2004, les élus obtiennent un accord du préfet de l’époque. Lille métropole communauté urbaine (LMCU) affecte alors deux années de suite un budget de 200 000 euros à des études de faisabilité.
En 2009, alors que les élus n’attendent plus que l’autorisation administrative, la préfecture annonce qu’elle conditionne la réalisation de l’échangeur à celle de la création d’un second ouvrage d’art, le contournement sud est de Lille, un barreau de 9 km devant relier l’A1, l’A23 et l’A27. Un projet de 350 millions d’euros pour lequel l’Etat demande l’engagement de LMCU et le soutien financier des collectivités locales.
Décidée à voir le projet des élus du Sivom aboutir, Lille Métropole se prononce en février 2010 pour la réalisation du contournement du sud-est de Lille. Malgré cela, au jour d’aujourd’hui, les élus du Sivom attendent toujours leur autorisation.
« Nous ne baisserons pas les bras. Ce projet est essentiel. Il permettra de désengorger l’autoroute, mais aussi de développer encore davantage la zone. Imaginez que les permis de construire accordés il y a plusieurs années prévoyaient cet échangeur. Des centaines d’emplois sont en jeu et je ne parle pas de la sécurité, les voitures arrêtées sur l’autoroute représentent un véritable danger », s’alarme Bernard Debreu, maire (Front de gauche – PCF) de Seclin et président du Sivom du Grand Sud de Lille.
20 millions d’euros – Interrogé sur le financement de cet équipement, estimé à 20 millions d’euros, l’élu est confiant : « Nous ne comptons pas sur l’Etat, nous demandons seulement une autorisation », conclut Bernard Debreu.
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