Il y a cet agent qui a les mains baladeuses, cet autre qui menace son directeur général, ce cadre qui étrille son maire devant les usagers, cette agente de l’état civil qui organise des mariages en douce. En arrêt-maladie, il y a ceux qui en « profitent » pour lancer leur activité, quand d’autres y sont poussés par nécessité. Autant de manquements aux obligations professionnelles, déontologiques ou à la loi qui doivent être sanctionnés par l’autorité territoriale, mais qui, dans certains cas, ne le sont pas ou pas suffisamment au regard de la faute commise.
Bien des raisons expliquent que parfois, la sévérité des sanctions disciplinaires est insuffisante. Notamment, la peur de détériorer davantage une relation de travail déjà tendue. « Les manageurs chercheront souvent à faire partir leur ...
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Gazette des Communes