A 10 heures 30, sur la vaste place Albert 1er, où les manifestants affluent, une première banderole annonce la révolte : « Contre l’austérité et le réarmement, travailleurs sociaux pour la grève générale ». Non loin de là, Célina Haines, 27 ans, monitrice-éducatrice dans une association montpelliéraine du secteur social, est venue dénoncer « les coupes budgétaires du département de l’Hérault et de l’Etat, le manque de moyens qui s’aggrave ».
Une inquiétude partagée par Ghislaine Rouxelin, 61 ans, elle aussi dans le social, qui suit le cortège de la CGT. Au Foyer départemental de l’enfance de l’Hérault, où elle travaille comme éducatrice spécialisée, « on est en sous-effectif, on manque de places pour les enfants et de budget pour les postes de ...
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