Après avoir donné en début de semaine le coup d’envoi officiel de la police de sécurité du quotidien, Gérard Collomb a précisé son dispositif en inaugurant les premiers « quartiers de reconquête républicaine ».
L’objectif est de déployer, d’ici à décembre, 300 fonctionnaires supplémentaires dans quinze quartiers sensibles. Parmi eux, les quartiers du « Gros Saule » à Aulnay-Sous-Bois et des « Beaudottes », à Sevran, en Seine-Saint-Denis, où s’est rendu le ministre de l’Intérieur jeudi 20 septembre.
Les doutes des élus
La délimitation de ces quartiers a fait l’objet d’âpres discussions, selon le maire LR d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, qui s’est dit cependant « fier de signer cette convention ». L’élu, qui avait été l’un des premiers à proposer la candidature de sa ville pour expérimenter la PSQ (police de sécurité du quotidien) s’est montré assez sceptique. « J’ai toujours eu deux craintes : que cette police de sécurité du quotidien ne soit qu’une redite d’une police de proximité et que ces quartiers de reconquête républicaine ne soient que des ZSP (zones de sécurité prioritaire) bis repetita », a-t-il affirmé.
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