« D’après le site stop-djihadisme.gouv.fr, le club de sport est le premier lieu de radicalisation. Le deuxième est l’association, sachant que le sport est à 95% associatif en France. Comment se fait-il qu’au 30 novembre 2017, nous découvrions ce constat alarmant ? » Ces mots sont signés Médéric Chapitaux, doctorant du Centre de recherches sciences sociales sports et corps (Cresco), qui participait le 30 novembre dernier à un colloque organisé par la région Île de France ayant pour thème « sport et radicalisation ».
Au-delà de la prise de conscience générale que visait l’événement, auquel ont assisté des représentants de nombreuses ligues franciliennes, celui-ci avait surtout pour objectif de promouvoir la démarche de prévention entamée courant 2016 par la région auprès des acteurs du monde du sport, sous l’impulsion de son vice-président, Patrick Karam. « Une grande majorité de ceux qui sont passés à l’acte ces dernières années ont été licenciés sportif. Nous ne pouvons pas laisser le monde sportif démuni », a lancé ce dernier en introduction.
Former des référents
Le dispositif voulu par Patrick Karam, a été concrètement déployé durant l’année en cours. Le but ? Former des référents dans les différentes ligues pour que ces derniers puissent détecter les « signaux faibles de radicalisation » et répondre de la manière la plus adaptée possible. Les huit sessions de formation se sont déroulées sur deux jours. Elles comprenaient deux volets ...
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