La sainte-patronne des sapeurs-pompiers portera-t-elle chance au groupe de travail que le ministre de l’Intérieur vient de mettre en place pour sauver le volontariat ?
A l’occasion d’un déplacement au centre de secours de Méru (Oise), le 4 décembre, jour-même de la Sainte-Barbe, Gérard Collomb a levé le voile sur la composition et les axes de travail de cette mission de réflexion qu’il avait annoncée en octobre lors du Congrès national des sapeurs-pompiers de France, à Ajaccio.
- A Ajaccio, Gérard Collomb s’engage à soutenir les sapeurs-pompiers
L’ambition n’est pas nouvelle (lire l’encadré) mais le ministre veut apporter sa propre pierre à l’édifice. Répondant à la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, qui évoquait « la fin d’un cycle », le ministre s’était fait en Corse l’apôtre d’une « nouvelle ambition » pour « inventer le volontariat du XXIème siècle ».
Pour relever ce défi, une mission de réflexion sur le volontariat sera donc chargée de faire des propositions et d’apporter des réponses aux « zones de fragilité » pointées par le ministre. « On observe par exemple que nous éprouvons des difficultés à recruter des sapeurs-pompiers volontaires dans les milieux urbains, et notamment dans ces quartiers populaires où il nous faut capter ce qu’il y a de meilleur, a-t-il souligné. Les statistiques nous indiquent aussi que le corps des sapeurs-pompiers compte encore trop peu de femmes – seulement 16% au niveau national, 11%, ici à Méru. Nous savons par ailleurs qu’un tiers des sapeurs-pompiers volontaires choisissent, au bout de cinq ans, de ne pas renouveler leur engagement ».
La réflexion sera conduite par quatre personnalités du ...
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