Cette année, le gouvernement va consacrer un milliard d’euros pour financer le plan « 500 000 formations » des demandeurs d’emploi. Début avril, c’était à nouveau 500 000 euros que le Premier ministre mettait sur la table pour les jeunes, afin de calmer leur colère contre la loi « travail ».
Pendant ce temps, les missions locales, qui suivent 1,4 million de jeunes sans emploi et assurent une prescription sur trois de formation des demandeurs d’emploi, tirent la langue et licencient.
Une situation paradoxale que vient de dénoncer l’UNML dans un manifeste adressé au gouvernement, demandant de sécuriser les ressources « du premier service public national d’insertion des jeunes ».
« Beaucoup de missions locales sont dans une situation financière tendue, alors que la garantie-jeunes monte en puissance. En deux ans, le réseau des missions locales a perdu 60 millions d’euros si l’on met bout à bout la baisse des subventions de l’Etat, des régions, des départements et des collectivités locales », s’inquiète Jean-Patrick Gille, président de l’UNML.
Pour lui, « le gouvernement n’a pas vu » ces baisses de recettes. Certes, la dotation globale de l’Etat a augmenté de 1 %, mais les financements liés aux programmes portés par les missions locales ont subi des baisses.
Ainsi, l’accompagnement des emplois d’avenir est passé de 45 millions d’euros de subventions en 2014 à 25 millions en 2016.
Equilibre de façade
« L’Etat vient de nous imposer une diminution de budget de 83 000 euros, cette année ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 15 jours
J’en profite