Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de votre métier?
Aujourd’hui, nous comptons à peu près 350 équipes cynophiles, un peu plus en zones urbaines que rurales. Ce sont des estimations qui restent constantes ces dernières années. Il faut savoir qu’il y a autant de brigades qu’en police nationale, mais nous ne sommes que 20 000 policiers municipaux contre 150 000 nationaux ! C’est d’ailleurs la principale raison qui explique que l’on se désintéresse de notre profession.
Concrètement, comment ce désintérêt se manifeste-t-il?
Depuis dix ans, nous avons fait plusieurs demandes officielles. Nous avons notamment rédigé un rapport à Michel Sapin quand il était ministre de la Fonction publique au début des années 2000 afin de mettre en place des formations qualifiantes pour les brigades ...
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