En 1989, Catherine Estaquet est fraîchement embauchée en tant que chef de projet « développement social des quartiers » par la commune d’Aulnoye (Nord). Elle se souvient de ses débuts : « Que savez-vous faire ? » « Rien ! Nous ferons ce que les habitants voudront faire. » La réponse a l’effet d’un électrochoc sur le maire : la ville disposait de deux mois pour rédiger le programme local de développement social des cinq années suivantes.
De la politique de la ville participative – Catherine Estaquet convie alors les habitants de la zone d’aménagement concerté (ZAC) à des réunions publiques. Libre à eux de commenter et de s’inscrire. « Vous êtes sûre ? On n’a jamais laissé la parole comme ça… » s’inquiète l’édile. Mais quatre groupes de travail et deux mois de réunions plus tard, le ...
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