Ces dernières années, le nombre de missions devant obligatoirement être proposées par les centres de gestion n’a cessé de croître, sans que la cotisation obligatoire (plafonnée à 0,8 % de la masse salariale) ne soit revalorisée.
Or l’assise financière des CDG est loin d’être identique. Si le CDG du Nord, qui compte 940 affiliés et gère 28 000 carrières (152 au siège) a pu se permettre, en 2014, de réduire son taux de cotisation obligatoire à 0,76 %, le temps de consommer le « matelas » financier qu’il s’était constitué jusque-là, celui de la Lozère (avec 2 100 agents suivis, principalement d’exécution) ne dispose, lui, d’aucune marge de manœuvre, alors que le niveau de service attendu des petites communes rurales est souvent plus important. « Les recettes de la cotisation obligatoire ...
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Gazette des Communes
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