« Quand un agent revient après un an ou deux d’arrêt, on le regarde comme un extraterrestre », résume Françoise Monier, adjointe au maire déléguée aux relations avec les agents. Ancienne infirmière, elle a été chargée par Christian Estrosi de créer une délégation spécifiquement tournée vers les agents. « La maladie ne devait plus être un tabou. Mon expérience m’a donné une sensibilité particulière, mais c’est surtout une passion commune avec l’équipe qui m’accompagne : remettre de l’humain dans nos pratiques. » Avec plus de 11 000 agents et près de 250 arrêts longue durée chaque année, la Ville et la Métropole de Nice ont pris la mesure du problème. « Les agents en arrêt disparaissaient de l’organigramme. Ils s’effaçaient derrière un matricule, pendant que leurs collègues absorbaient la ...
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Gazette des Communes
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