Dans une fiche pratique publiée en mars 2025, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) fait état d’un écart de salaire entre hommes et femmes dans les ministères de 10,6% soit 442 euros bruts de moins.
En dix ans, l’écart a baissé de 4,7 points, grâce à :
- la hausse du temps de travail des femmes
- la féminisation des métiers les plus rémunérateurs, comme les emplois fonctionnels et ceux de catégorie A hors enseignants.
En équivalent temps plein, cette différence de salaire a néanmoins diminué de 3,5 points entre 2014 et 2024 et n’est plus que de 8,8 %. « En revanche, à métier, avancement et temps de travail équivalents, cet écart, réduit à 2,2% en 2024, reste du même ordre de grandeur qu’il y a dix ans » note la DGAFP.
L’écart de salaire varie de 6,3% chez les agents de catégorie C à 11,5% chez ceux de catégorie A (enseignants exclus), quand il est de 9,3% chez les agents de catégorie B, et de 8,9% chez les enseignants.
Pourquoi ? Pour moitié par des effets de ségrégation des corps : globalement, les femmes sont « surreprésentées dans les corps ayant une rémunération en dessous de la moyenne d’ensemble et sous-représentées dans les corps qui rémunèrent au-dessus de cette moyenne ». Deux autres effets comptent pour l’autre moitié, à parts égales, l’effet démographique et l’effet « primes ».
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