Alaric Berlureau l’admet immédiatement. L’implication des agents « a toujours été centrale » pour lui. Directeur général des services (DGS) de la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn (195 agents, 9 600 hab.), il a lancé, en octobre 2021, un projet de participation pour revoir la gouvernance interne de la collectivité. Avec l’aide du cabinet spécialisé en intelligence collective Exaeco, une quarantaine d’agents de la commune ont d’abord été auditionnés sur les sujets prioritaires à leurs yeux. « L’objectif était d’identifier des pistes d’amélioration de leurs conditions de travail », précise Alaric Berlureau.
Intelligence collective
Des groupes de travail d’une dizaine d’agents volontaires ont ensuite été constitués pour réfléchir à ces thématiques. Certains ont planché sur la mise à jour de la charte du télétravail – créée en 2020 –, d’autres sur la manière d’améliorer la communication interne ou de mieux travailler collectivement. D’abord chapeautées par le cabinet Exaeco, ces réunions ont ensuite été directement animées par des agents, entre-temps formés aux méthodologies d’intelligence collective. Une fois achevés, les travaux ont été présentés aux élus. « Cela a fait l’objet de plusieurs délibérations en conseil municipal, avec notamment la création d’une charte du bien travailler ensemble ou d’un journal interne écrit par les agents pour faciliter la communication », complète Alaric Berlureau.
A l’image de Saint-Sulpice-la-Pointe, nombre de collectivités tentent de repenser leur gouvernance interne en créant des espaces de concertation de leurs agents.
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