Par trois fois, entre novembre 2023 et mars 2024, les habitants de Saintes (400 agents, 25 000 hab., Charente-Maritime) se sont retrouvés les pieds dans l’eau. Le débordement récurrent du fleuve Charente a plongé chaque fois les administrés dans la détresse et placé les agents de la ville en situation d’alerte maximale. « Pour éviter une trop grande surcharge de travail, nous collaborons étroitement avec la direction technique sur le roulement des équipes et les amplitudes horaires de sorte que 100 % des agents ne soient pas mobilisés le même jour », témoigne Anne-Claire Samson, la directrice des ressources humaines de la commune.
Conditions de travail et climat
Si la prévention de la santé et de la sécurité des agents est certes dans le collimateur de la collectivité, quid de l’écoanxiété ? Celle-ci est-elle même envisagée ? « Oui, d’une certaine manière, répond Anne-Claire Samson. Depuis deux ans, nous avons beaucoup travaillé autour d’une cartographie du territoire avec la définition des zonages où intervenir en urgence et des projections sur la hausse des seuils d’alerte. Cette ingénierie permet d’anticiper et de sécuriser les actions pour alléger aussi la charge mentale des agents. »
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