Depuis la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, les officiers d’état civil traitent les demandes de changement de prénom. À Paris, on estime à 10% la proportion de ces demandes liées à la transidentité. Or, l’accueil des personnes transgenres peut être maladroit, voire blessant. Si l’incompréhension est plus souvent à l’œuvre que la discrimination consciente, il n’en demeure pas moins qu’un tel accueil constitue une inégalité de traitement dans l’accès au service public.
Les associations Vers Paris sans sida et OUTrans, en collaboration avec la Ville de Paris, lancent ce 30 mars la première formation en ligne dédiée au bon accueil des personnes trans par les agents d’état civil, et plus largement dans les administrations. « L’objectif est d’outiller les ...
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Gazette des Communes