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Service public

Service public : Stanislas Guerini veut « ré-embarquer » les fonctionnaires

Publié le 28/10/2022 • Par Claire Boulland • dans : A la une, A la Une RH, France, Toute l'actu RH

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twitter @StanGuerini
"Donner de l'élan à la fonction publique et des preuves d'amour....Ré-embarquer ! " Le ministre de la Fonction publique veut rebooster le moral de ceux qui font vivre le service public. Ce 28 octobre, il a recueilli les pistes de réflexion et précisé les réformes à venir.

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Dans le réfectoire du 20 avenue de Ségur (VIIe arrondissement de Paris), une image peu commune en ce début d’après-midi, vendredi 28 octobre. Associations, élus, représentants syndicaux, opérateurs, agents, et représentants des usagers… 200 personnes au total débattent dans trois ateliers simultanés sur l’accessibilité des services publics, l’attractivité de la fonction publique et la transition écologique. Il s’agit là des trois « priorités » de la feuille de route de Stanislas Guerini.

Le ministre de la Transformation et de la fonction publiques a souhaité un après-midi de débats sur ces thèmes dans le cadre de « Notre service public : conférences des parties prenantes », journée de conversations et d’échange ...

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Service public : Stanislas Guerini veut « ré-embarquer » les fonctionnaires

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GROUCHO

03/11/2022 03h06

Bonne idée de vouloir ré-embarquer les fonctionnaires!

qui ne pourrait pas être d’accord avec cet objectif? Mais pour cela, si tout le monde est d’accord pour dire que le système de rémunération est à bout, il faut peut-être revenir sur les raisons.

Au début des années 1980, la valeur du point progressait comme l’inflation. En 1982, Pierre Maurois, alors premier ministre a mis un terme à ce principe qui, soi-disant, favoriserait l’emballement de l’inflation. Mais que dire alors de l’inflation mise en place par les collectivités locales avec des prélèvements toujours plus importants et des salaires en berne?

En 1980, un agent de catégorie A démarrait sa carrière 40% au-dessus du SMIC; aujourd’hui, l’écart est de l’ordre de 10%. Bien sûr, l’Etat dans sa clémence a revu le haut des grilles salariales. Mais cette évolution n’est pas de +40% de ce qui existait en 1980!
Ah, j’oubliais, pour les très hauts fonctionnaires, la NBI peut aller jusqu’à 250 points d’indice majoré et ce n’est pas tout car on nous dit bien que pour ces derniers les salaires vont progresser de manière significative avec les travaux lancés en 2023.

Je vais vous donner l’exemple d’un agent dont le pouvoir d’achat a progressé de 10% entre 1982 et aujourd’hui. Pas mal diront certains; nul diront d’autres… et bien, je partage l’avis de ces derniers!
Je ne vous ai pas dit que durant cette période j’ai bénéficié de promotions très significatives, qi n’existent plus aujourd’hui sauf pour les grands corps d’Etat.
Ainsi, ceux qui n’ont pas bénéficié de ces avancements ont vu baisser leur pouvoir d’achat entre 20% et 40% sur cette même période… Alors quand j’entends certains membres du Gouvernement voulant inciter les patrons à augmenter les salaires de leurs agents…

Pour faire simple, il existe une solution toute trouvée pour « ré-embarquer » les fonctionnaires: non pas de donner des primes mais en redonnant au point d’indice la juste valeur qu’il mérite.

N’avez-vous pas remarqué qu’il est de plus en plus difficile d’embaucher des personnes compétentes, bien que la nature des fonctions exercées soit particulièrement intéressante?
La raison en est simple: les personnes les plus compétentes ne veulent voir arriver la fin du mois vers le 10 ou le 15 du mois!
… ce qui ne veut pas dire que les personnes en poste actuellement ne sont pas compétentes.

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