C’est une routine qui revient tous les quatre ans. Pourtant, les prochaines élections professionnelles dans la fonction publique, en décembre 2022, s’annoncent particulières. Tout d’abord du fait de changements importants dans les instances représentatives du personnel à constituer, mais aussi parce que les contraintes liées à la crise sanitaire font craindre une nouvelle chute de la participation, déjà en baisse en 2018 et en 2014. « Nous sommes nombreux à nous demander comment mobiliser les électeurs dans ce contexte », confie Aurore Barthel, directrice générale adjointe (DGA) du centre interdépartemental de gestion de la petite couronne d’Ile-de-France (CIG, 349 collectivités affiliées, 150 000 agents suivis).
C’est pourquoi elle s’est attelée à la préparation de ces élections avant même que la direction générale des collectivités locales (DGCL) n’organise la première réunion nationale sur le sujet, le 19 mai dernier. Dès avril 2020, avec le président du CIG, elle a réuni les syndicats pour un point sur les enseignements des scrutins de 2018 et sur les évolutions des instances. Même démarrage précoce du côté des trois centres de gestion (CDG) bretons ou à la ville de Lyon (8 500 agents, 518 600 hab.) ; le sujet y a été mis à l’ordre du jour, dès avril aussi, de certaines des rencontres régulières entre les élus du personnel et le responsable des relations sociales, Philippe Weber. « Mon rôle est de permettre que l’organisation des élections se fasse dans le dialogue entre syndicats, administration, services opérationnels et ...
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