L’Ircantec vient de retrouver un Conseil d’administration, après de longs mois de vacance. Comment l’expliquez-vous ?
Pour la mise en place d’un nouveau conseil d’administration, il se passe toujours plusieurs mois avant que les différentes organisations candidates ne désignent leurs représentants. Personne n’y est pour rien et, en 2020, la pandémie n’a pas contribué à accélérer les choses.
A ces délais attachés aux procédures, s’en sont ajoutés d’autres, qui auraient pu être évités, liés à des échanges autour des modalités de tenue du premier conseil d’administration. Nous sommes un organisme public, sous tutelle des pouvoirs publics, qui rappelaient qu’il faut éviter de se réunir en présentiel.
Mais des représentants de l’ancien conseil d’administration se sont obstinés en ce sens. Il a donc fallu plusieurs semaines de négociation pour arriver à une formule mixte, permettant de ne pas exposer inutilement des fonctionnaires et de faire en sorte que ceux qui le souhaitaient puissent voter en ligne. Ceci est d’ailleurs une prouesse technique. Il est donc pour le moins baroque de se voir reprocher d’avoir mis des obstacles.
Parmi les conséquences de l’absence de gouvernance pendant 15 mois, est cité un blocage des attributions d’aide sociale et de l’étude des recours. Le confirmez-vous ?
C’est là l’hôpital qui se moque de la charité ! Car si les décisions relatives aux recours ont effectivement été freinées, c’est précisément parce
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