« En trois mois de crise du Covid-19, nous avons distribué 200 000 euros de bons alimentaires, contre 80 000 euros par an d’habitude. Et nous poursuivons cette aide importante », décrit Olivier Klein, maire (PS) de Clichy-sous-Bois (30 700 hab., Seine-Saint-Denis) et patron de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Son témoignage n’est qu’une illustration de la situation critique dans laquelle se trouvent les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), où la crise sanitaire est venue amplifier une crise sociale déjà importante.
Dans ce contexte, quelques jours avant le remaniement et la nomination de la députée Nadia Hai à la tête d’un ministère délégué à la ville, le gouvernement a lancé le 1er juillet l’opération Quartiers d’été 2020, en appui des initiatives des collectivités locales. Un plan doté de 110 millions d’euros, par inscription ou redéploiement de crédits dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020. Parmi les actions, certaines sont exceptionnelles, telles que le dispositif Vacances apprenantes ou le lancement de bus France Services, d’autres seront pérennes à l’image du fonds d’aide aux petites associations et la création de 1 500 postes supplémentaires d’adultes relais. D’autres étaient existantes, voire ne relèvent que de l’intention, comme l’appel aux jobs d’été lancé aux signataires du Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises (Paqte).
Les effets de la crise sont brutaux
Mais pour ...
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