Seul l’avenir pourra dire si l’élection de Bruno Paulmier à la présidence de l’ADT-Inet a changé la manière d’envisager la performance publique. C’est en tout cas ce qu’il espère, en faisant de la transition écologique et sociale la priorité de son mandat. « Parce qu’il est difficilement supportable de regarder aujourd’hui un jeune enfant dans les yeux en se disant que, par nos actions, nous réduisons son espérance de vie », confie-t-il, visiblement ému.
Il a hérité de ses parents, instituteurs en Seine-Saint-Denis, sa fibre sociale. De Marie-Noëlle Lienemann (ancienne ministre du Logement, gouvernements Bérégovoy et Jospin, sénatrice CRCE de Paris), avec laquelle il a travaillé, sa sensibilité aux questions environnementales. A la tête de l’ADT-Inet, il veut convaincre du « pouvoir d’agir des collectivités » et faire de l’association « le porte-voix des savoirs disponibles et des méthodes ».
Face à la transition qu’il juge « urgente », pas question pour lui de rejeter la faute sur l’inaction de l’Etat. « Les collectivités ont été capables de digérer la diminution de la dotation globale de fonctionnement. Pour Niort, cela s’est traduit par une baisse de 7 millions d’euros. Nous ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes