Cela fait des mois que le président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, Philippe Laurent, ne décolère pas. A l’origine de son courroux : un amendement inspiré par des cadres territoriaux et in fine recalé lors de l’examen de la loi de transformation de la fonction publique. Cette mesure, martèle-t-il encore aujourd’hui, aurait donné les pleins pouvoirs aux directeurs généraux des services dans la gestion des ressources humaines des collectivités au détriment des élus locaux. Le signe, en conclut Philippe Laurent, d’un complexe de supériorité chez les administrateurs territoriaux, lauréats de l’Inet. Sous cet acronyme se cache l’Institut national des études territoriales ou l’ENA des collectivités. « Ce sont des gens de haut ...
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Gazette des Communes
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Ces acteurs locaux qui n’ont pas coupé le cordon
Sommaire du dossier
- Ces élus locaux qui attendent tout de l’Etat
- Ces maires qui crient haro sur les régions
- Un statut de la fonction publique derrière lequel s’abritent des édiles
- Formation des agents : un centre national qui donne le « la »
- L’INET, une école des cadres jumelée à l’ENA
- Vincent Aubelle : « Nous sommes encore très loin de la culture de la décentralisation »
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