Former 80% de la population française aux gestes qui sauvent d’ici trois ans et 100% des collégiens. C’est l’ambitieux projet du président de la République, Emmanuel Macron, et peut être une solution pour préserver le modèle de secours d’urgence français qui repose à 80% sur le volontariat. Un engagement d’autant plus important au regard de la multiplication des risques environnementaux et sociétaux.
La Gazette a rencontré Florence Rabat, membre du comité exécutif de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, chargée de la jeunesse, de la prévention et de l’éducation du citoyen face aux risques.
Quel est l’état des lieux de la formation de la population face aux risques ?
La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) a depuis longtemps la volonté de faire du citoyen le premier maillon de la chaîne de secours, pour qu’il soit avant tout acteur de sa propre sécurité. Ces dernières années, il y a eu un regain d’intérêt de la part du public.
Cela est dû en premier lieu aux attentats de 2015 qui ont engendré une prise de conscience collective. Pour répondre à cette demande, nous nous sommes adaptés, en proposant de nouvelles formations, d’une durée plus ...
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