Rénover les centres historiques, classés en secteur sauvegardé au titre de la loi « Malraux » (1), implique d’office l’application de règles d’urbanisme contraintes par le caractère historique et esthétique du bâti. De ce fait, les projets de requalification complexes et coûteux découragent parfois les copropriétaires, qui préfèrent attendre. Or, dans une ville, ces bâtiments anciens sont un facteur très fort de risque d’incendie dû au manque d’entretien, à des réseaux non conformes aux normes favorisant la propagation du feu. Des défauts structurels ajoutés au problème d’accessibilité des services de secours.
Cœur d’îlot
Une problématique bien connue des Rennais, depuis l’incendie de 1720, qui détruisit 30 rues du centre médiéval, jusqu’à celui de 2010 où un îlot entier de l’hypercentre partit en fumée en pleine Fête de la musique, sans faire de victimes. Contrairement à celui de la rue d’Orléans, en 2007, qui fit trois morts. Un électrochoc : « Nous avons mené une première réflexion en 2008 pour convaincre les copropriétaires de mettre en œuvre des dispositifs de sécurité incendie », explique Nathalie Appéré, la maire de Rennes (220 000 hab.). Dès 2011, la réflexion débouche sur un partenariat avec le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) : dès lors, les projets de réhabilitation du centre ancien sont systématiquement soumis à l’avis du Sdis.
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteThèmes abordés