Venus pour la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, fuyant tantôt la guerre, tantôt la misère, 25 000 jeunes ont frappé à la porte des départements en 2017. Se présentant comme mineurs, ils ont demandé à être mis à l’abri. Un afflux qui congestionne les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et ponctionne les finances des conseils départementaux.
L’évaluation de l’âge et l’hébergement d’urgence, qui la précède, sont d’ailleurs le point sensible des négociations entre l’Assemblée des départements de France (ADF) et l’Etat. Celui-ci ne finance aujourd’hui que les cinq premiers jours d’accueil. En octobre, Edouard Philippe a reconnu que le premier accueil des mineurs non accompagnés (MNA) relèverait de l’Etat mais les discussions n’ont pas abouti… En attendant, les départements se débrouillent, comme nous l’avons constaté en région parisienne.
Arrivée de jeunes migrants en 2017 : un nouveau record
Evaluateur au pôle d’évaluation des mineurs isolés à Bobigny, structure gérée par la ...
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