L’évaluation des détenus radicalisés en prison est désormais placée au cœur de la politique pénitentiaire de sécurité et d’action contre la radicalisation violente. Face à l’afflux de détenus incarcérés pour des faits en lien avec l’islam radical, c’est cette orientation qu’a finalement décidé de suivre à partir d’octobre 2016 le ministère de la justice pour lutter contre la radicalisation en milieu fermé mettant fin à l’expérimentation d’unités dédiées.
La nouvelle garde des sceaux, Nicole Belloubet, en visite à la maison d’arrêt d’Osny dans le Val d’Oise, le 10 juillet dernier, a d’ailleurs salué la pertinence des quartiers d’évaluation de la radicalisation (QER) dans lesquels la dangerosité et le degré de radicalisation d’un détenu avant son affectation dans un lieu de détention peut à présent être mesurée. Deux jours plus tard, les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) rendaient public leur rapport d’information sur le « désendoctrinement, le désembrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe » dans lequel elles rappelaient l’inadaptation des unités dédiées et détaillent le programme de lutte contre la radicalisation islamiste en ...
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