Flickr / cc by Raphael Desrosiers
Une analyse du bureau d'études 6t met en doute la possibilité pour Autolib’ d’être un jour rentable. D’autres services d’autopartage en France y sont parvenus, mais avec une offre très différente.
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L'autopartage : une autre solution au... "tout auto"
Cinq ans après son lancement, le service d’autopartage Autolib’ est devenu un des marqueurs de la mobilité parisienne. Mais c’est aussi un « boulet » financier. Selon son dernier bilan financier présenté le 22 novembre et dont s’est fait écho le Canard Enchaîné (édition du 4 janvier), le groupe Bolloré -qui détient la société Autolib’-, prévoit près de 180 M€ de déficit d’ici 2023.
Pourtant, en novembre 2013, Vincent Bolloré lui-même assurait que la rentabilité du service serait atteinte une fois franchit la barre des 50 000 abonnés. En 2015, le groupe évoquait plutôt une rentabilité à 82 000 abonnés. En novembre dernier, ils étaient plus de 131 000, pour environ 4000 voitures. Mais le groupe Bolloré reconnaissait que la rentabilité n’était toujours pas au rendez-vous.
Voiture, autopartage, vélo, VTC… : comment les mobilités évoluent-elles ?
Plafond de verre
Le bureau d’études 6t s’est penché sur les données, ouvertes, d’Autolib’. Son analyse, publiée mi-décembre, conclut que le service ne sera probablement jamais rentable. Parallèlement à la hausse du nombre d’abonnés, le nombre de trajets effectués annuellement a diminué, pointe-t-il. De 8 % entre ...
L’autopartage vitrine de grands groupe industriels n’est pas le seul modèle existant. D’autres modèle comme le modèle coopératif sont aujourd’hui en mesure de prouver un équilibre économique sans ou avec peu de soutien publIque. Ce modèle permet aujourd’hui à de nombreuses collectivités de réaliser des économies (diminution des voitures ventouses, gain sur l’espace public et même rationalisation de leur flotte de véhicule).
Et si on parlait un peu des solutions qui marchent ? :)