Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat en charge des Transports, a inauguré le 22 juin 2010, le premier radar de franchissement de passages à niveau. Installé entre les communes de Lagny-le-Sec et du Plessis-bellevile, cet équipement expérimental vise à sanctionner les automobilistes franchissant les voies au moment du déclenchement des avertisseurs lumineux et sonores. Selon les premiers relevés, un tiers environ des 12 500 conducteurs traversant quotidiennement la ligne seraient en infraction. Un jeu risqué lorsque l’on sait que «les accidents sur les voies ont causé la mort de 36 personnes l’année dernière», selon Dominique Bussereau.
18.459 passages à niveau dont plus de 3.800 sans barrière
L’installation de ce nouveau radar fait partie du plan de sécurisation des passages à niveau, décidé il y a deux ans suite à la catastrophe de Allinges (Haute-Savoie).
Sept adolescents avaient trouvé la mort dans la collision de leur autocar avec un TER. Concrètement, ce plan prévoit l’installation d’une centaine de radars d’ici 2012.
L’infraction sera punie par une amende de 135 euros et par le retrait de quatre points de permis. Parallèlement, 216 passages à niveau qualifiés de « préoccupants » seront progressivement supprimés, dont cinquante d’ici à 2012. Les panneaux de stop, trop souvent ignorés, seront également remplacés par des systèmes de barrières, ou par des feux.La France compte 18.459 passages à niveau, dont plus de 3.800 ne sont pas équipés de barrières.
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