Dans le cadre de la rationalisation des effectifs de gendarmerie et de la RGPP, le préfet de Lot-et-Garonne Bernard Schmeltz a annoncé aux élus le projet de fermeture des brigades de gendarmeries à Clairac et Francescas. La suppression de 38 postes, qui représentent 8 % de l’effectif des gendarmes lot-et-garonnais, inquiète les élus du Lot-et-Garonne.
Françoise Bize, maire de Clairac et conseillère générale du canton de Tonneins (15 000 hab.) a préparé une pétition avec les communes concernées de Grateloup et Lafitte-sur-Lot. Elle compte également adresser cette semaine un courrier au ministère de l’Intérieur : S’il y a un domaine où la RGPP peut trouver une non-application, c’est bien la sécurité des citoyens et l’enseignement. Pour nous, le maintien de forces de gendarmerie en zone rurale est primordial. Cela contribue à la préservation de la tranquillité et de la sécurité des populations, commerces et entreprises locales, a déclaré Françoise Bize, interrogée par la Gazette des communes.
Dans un communiqué adressé à la presse le 16 avril, Pierre Camani, président (PS) du conseil général, a indiqué que les prétextes avancés pour tenter de justifier ce nouveau recul des services publics sont irrecevables. Il ajoute qu’il s’agit d’un coup très grave porté à ces deux cantons et d’un abandon caractérisé de l’espace rural.
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