Les personnels chauffeurs de camions de ramassage d’ordures ménagères et mécaniciens ont été reçus par Philippe Chotard, secrétaire général délégué de la ville de Paris, et leur direction des ressources humaines lundi 18 novembre. Ils réclamaient un rattrapage de la perte de leur pouvoir d’achat plus important que celui prévu par la future réforme de la catégorie C.
Prime doublée – « Nous avons en partie obtenu gain de cause », explique Luc Cupit, délégué CGT du site de Romainville. Les conducteurs percevront ainsi une « prime de conduite sûre » – perçue si l’agent n’a pas d’accident – deux fois plus importante : maximum 360 euros par an, contre 180 euros en 2013.
Des agents vont en outre être promus à des postes d’encadrement, ce qui va permettre de recruter des agents d’entretien et des agents techniques.
« Nous réclamions 5 % d’augmentation, précise Luc Cupit. Il n’y a pas le compte, mais les agents ont estimé que le mouvement avait été satisfaisant et qu’ils avaient partiellement obtenu gain de cause. »
Le site de Romainville était en grève depuis le 12 novembre. Le mouvement s’était ensuite étendu aux sites d’Ivry, de Saint-Ouen et d’Aubervilliers. La grève était majoritaire parmi les personnels.
Le mouvement avait entraîné des perturbations du ramassage des ordures et des déchets recyclables dans plusieurs arrondissements de Paris.
Consultez notre application interactive sur la rémunération des fonctionnaires 
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés
Régions