Un fonctionnaire en disponibilité pour convenances personnelles n’a pas de droit à être réintégré dans l’emploi qu’il occupait avant son départ ni dans un emploi équivalent.
Il peut ainsi se voir proposer tout emploi correspondant à son grade, éventuellement dans une autre collectivité ou un autre établissement (CE, 25/03/2002, req. n° 195 699).
Faute de réintégration possible due à l’absence d’emploi vacant, l’agent est maintenu en disponibilité et considéré comme involontairement privé d’emploi (CE, 10/06/1992, req. n° 108 610).
Il peut percevoir l’allocation d’aide au retour (ARE) à l’emploi s’il remplit les autres conditions d’obtention.
Collectivité d’origine – Selon une circulaire du 21 février 2011 (BCRF1033362C du 21/02/2011), c’est à la collectivité d’origine qui refuse la réintégration du fonctionnaire, qu’incombe la charge de l’indemnisation du chômage (CE 5/05/1995 n° 149948, CE 17/01/2008 n° 306670) et en cette matière, les employeurs publics sont leurs propres assureurs.
C’est donc à la collectivité d’origine de prendre en charge le versement de l’ARE, même si l’agent a travaillé pendant sa disponibilité.
La limite de la durée d’indemnisation est celle prévue par le règlement général annexé à la convention du 6 mai 2011 relative à l’indemnisation du chômage.
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