« Marier tranquillité, santé et sécurité publique avec animation et dynamisme de la ville » : c’est cette double « ambition » que vise Florent Montillot, adjoint au maire d’Orléans délégué à la tranquillité publique qui a engagé une « guerre sans merci à l’alcoolisation des jeunes ». Depuis 12 ans, les bars et restaurants qui travaillent de nuit à Orléans sont déjà encadrés par une « charte de bonne conduite » qui rappelle leurs obligations légales tout en les autorisant à fermer plus tardivement. Mais une bonne partie de l’alcool consommé de nuit est vendue par les épiciers ouverts tard le soir. C’est pourquoi la ville a engagé des négociations avec la Fédération Nationale de l’Epicerie et avec les 17 épiciers locaux.
Une charte négociée avec les épiciers – Le résultat a été ...
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L'alcool et les jeunes : les villes misent sur la prévention
Sommaire du dossier
- L’alcool et les jeunes, une affaire de prévention
- « Les politiques publiques ne sont pas à la hauteur du phénomène de binge drinking » – Alain Rigaud, psychiatre
- Mieux prévenir pour réduire les risques liés aux rassemblements festifs
- Lyon signe une Charte de la vie nocturne pour apaiser les sorties en soirée
- Les villes tentent d’encadrer les férias, tradition locale très alcoolisée
- Orléans réglemente la vente nocturne d’alcool par les épiciers
- Quels sont les pouvoirs du maire en cas de manifestation non déclarée de type « apéritif géant » ?
- La lutte contre la suralcoolisation des jeunes se fait aussi au niveau européen
Thèmes abordés