De nombreux élus locaux s’appuient sur les associations départementales de maires dont l’objectif vise à aider leurs adhérents dans l’exercice de leurs fonctions. L’ensemble de ces associations font parties de l’Association nationale des directeurs d’associations de maires (Andam), créée en 1991, qui travaille en étroite collaboration avec l’Association des maires de France.
« Les associations départementales ont un rôle technique et administratif afin d’aider l’élu dans l’exercice de son mandat au quotidien », rappelle Brigitte Burdin directrice de l’association des maires du Loiret et présidente de l’Andam. Elles font de la veille et du conseil juridique, informent et alertent les élus sur les textes et les dispositifs qui ont été adoptés et leurs conséquences sur les collectivités locales.
« C’est essentiel car les maires ont toujours la crainte de passer à côté d’un texte qui vient de paraitre », rapporte-t-elle. Cette communication a lieu par le biais de bulletins d’informations, de publications thématiques périodiques, des sites Internet des associations et lors des réunions d’informations qu’elles organisent.
Une formation adaptée – Un tiers des associations disposent également d’agréments pour organiser des formations car il est de plus en plus demandé aux maires des compétences qu’ils n’ont pas nécessairement. « Nous nous basons donc sur les besoins concrets des maires afin de mettre en place et de proposer des formations qui leur correspondent, indique Brigitte Burdin. Par exemple, en début de mandat, nous proposons des formations sur le budget communal, le budget intercommunal ou encore sur l’urbanisme. Nous offrons aussi des formations sur l’organisation d’une manifestation culturelle ou sur la prise de parole en public. »
Cependant, les besoins des élus et des secrétaires de mairies se concentrent essentiellement autour de l’appui juridique. « Nombreux sont ceux qui nous appelle pour des questions juridiques très précises, souligne Brigitte Burdin. Au sein de l’association des maires du Loiret, nous avons créé un poste de juriste et les demandes étaient tellement nombreuses que nous avons dû ouvrir un seconde poste. »
En fonction des associations, les élus peuvent également bénéficier de conseils techniques qui portent notamment sur l’urbanisme, avec l’application du droit des sols, ou encore sur l’assistance informatique. « Cela dépend vraiment des associations, car beaucoup ont en moyenne trois permanents, ce qui limite les interventions », conclut Brigitte Burdin.
Cet article fait partie du Compte-rendu
Petites communes et grands besoin : des aides pour les zones rurales
Sommaire du dossier
- Petites communes et grands besoins : des aides pour les zones rurales
- Développer les réseaux pour contrer les effets de la RGPP
- Les AD de maires : conseils et assistances aux petites collectivités locales
- CNFPT : développer des formations de proximité au bénéfice des petites collectivités locales
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