Figure montante de l’UMP, porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale, Salima Saa a annoncé le 4 juillet sa démission de la présidence de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances.
« Le manque de vision et d’ambition du Gouvernement sur la question de la politique de la ville me révolte. Visiblement, la Gauche va laisser nos quartiers s’enfoncer dans leurs problèmes : ce ne doit pas être prioritaire pour Mme Duflot et ses collègues. J’en ai tiré les conséquences qui s’imposaient », a-t-elle expliqué sur son blog.
Rapprocher les acteurs publics des entreprises – Issue « du monde de l’entreprise », Salima Saa, candidate malheureuse aux législatives dans le Nord, rappelle qu’elle s’était fixée « trois objectifs », à savoir :
- « Aller à la rencontre de celles et ceux qui font la politique de la ville sur le terrain »,
- « rapprocher les acteurs publics des entreprises pour favoriser l’emploi dans les quartiers »
- et « être la porte-parole des 8 millions d’habitants des quartiers ».
Elle souligne avoir « initié un rapprochement avec le monde des entreprises, au travers de la création d’un club d’entreprises rattaché au conseil d’administration de l’Acsé ».
« Des accords ont été passés avec des entreprises permettant l’embauche de 1 000 jeunes avec Autolib et 500 apprentis avec le groupe Casino. D’autres sont à venir ».
Salima Saa précise qu’elle « ne renonce en aucune manière » à ses « engagements en faveur d’un développement urbain plus équilibré dans les quartiers, pour l’emploi des jeunes et pour la famille ».
Club d’experts au sein de l’UMP – Interrogée par le Figaro, elle précise vouloir « lancer au sein de l’UMP, avec l’accord de Jean-François Copé, un club d’experts pour continuer de travailler sur le sujet ».