« Ce n’est que lorsque le dialogue n’est plus possible et que les comportements ne sont plus acceptables que nous demandons aux gens du voyage de nous montrer leurs titres de circulation. Je n’ai connu une telle situation que deux ou trois fois en vingt-sept ans de carrière », constate Jacques Armesto, garde champêtre chef à La Salvetat-sur-Agout (Hérault) et président de la Fédération nationale des gardes champêtres.
« Les nomades considèrent que ces documents spéciaux les désignent de manière négative et vivent ces contrôles comme des signes de méfiance », ajoute-t-il en s’appuyant sur son expérience et celle de ses collègues.
Pour expliquer l’extrême sensibilité des voyageurs vis-à-vis des titres de circulation, instaurés en 1969, il rappelle que ces citoyens ...
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