Combien sont-ils, dans les rues des grandes villes, à chercher un abri pour passer la nuit ? L’errance est-elle le symptôme ou la cause d’une maladie psychiatrique ? Quels liens peut-on ou doit-on établir entre l’errance et la précarisation de notre société ? Florence Bladier, médecin généraliste bénévole « Aux captifs, la libération » – une association qui va à la rencontre et accompagne les sans-abri – anime, en partenariat avec le centre médico-psychologique (CMP) du secteur de Paris-centre, un groupe de parole. « Ce qui s’y dit est intense. Les gars parlent de leur vie d’avant, de leur vie dans la rue, beaucoup plus difficilement de la cause, de la cassure qui les a fait basculer dans l’errance. On devine néanmoins que celle-ci est liée à une rupture ...
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