Les uns les qualifient de « zones de non-droit » tandis que les autres parlent de quartiers « enkystés » ou « en difficulté extrême ». En clair, il s’agit de secteurs urbains sur lesquels le propriétaire-bailleur a perdu tout contrôle, au profit des trafiquants de stupéfiants – grossistes, semi-grossistes ou simples revendeurs. A l’Union sociale pour l’habitat (USH), où l’on préfère évoquer des « quartiers en situation très sensible », on estime leur nombre à environ 80.
Enquête confidentielle – En 2010, Claire Thieffry , responsable du département « sécurité » de l’USH, a conduit avec Nicole-L’Hernault une enquête in situ restée confidentielle. Sur cette base, le 7 décembre dernier, elle faisait de ces lieux une description anxiogène devant le Conseil national des villes, à ...
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Logement social : face à l’insécurité, les bailleurs s’organisent
Sommaire du dossier
- Sécurité : les bailleurs sociaux montrent les muscles
- Gardien d’immeuble, ce métier qui peine à attirer des recrues
- « Les collectivités peuvent orienter l’implication des bailleurs sociaux »
- Logement social : face à l’insécurité, les bailleurs s’organisent
- HLM : l’inquiétant diagnostic de la délinquance
- Livrés aux trafiquants de drogues, 80 quartiers en « difficulté extrême »
- Dans le Nord-Pas-de-Calais, 53 000 faits d’incivilités recensés en 2010-2011
- Une stratégie en trois axes pour un problème complexe
- Entretien avec Eric Chalumeau, président d’Icade-Suretis