A entendre le ministre de l’Intérieur, la vaste concertation sur la police de sécurité du quotidien constitue la principale source d’inspiration de cette réforme dont les contours ont été présentés le 8 février dernier à Paris.
Une concertation menée au pas de charge entre les mois de novembre et de décembre et destinée à « à dresser un état des lieux des problématiques rencontrées par les agents des forces de sécurité et des axe d’amélioration envisageables ».
« C’est à partir de la consultation que nous avons défini la doctrine de la PSQ, a clamé Gérard Collomb la semaine dernière. Quelque chose qui vient de la base et non pas du sommet ! »
Au total, 70057 agents de la police nationale et de la gendarmerie ont ainsi répondu à un questionnaire en ligne, parallèlement aux 200 débats organisés en région avec l’ensemble des acteurs de terrain. Qu’en est-il ressorti ?
Téléchargez la synthèse des résultats de la consultation « PSQ »
Alléger les tâches administratives et les procédures
« Très largement, ce qui nous a frappé, c’est la volonté de l’ensemble des forces de sécurité de se recentrer sur le cœur de leur métier demain », a constaté Bruno Jeanbart, directeur général adjoint de l’institut Opinion Way, qui a réalisé l’enquête.
Principal enseignement : les policiers et les gendarmes souhaitent une réduction du temps consacré aux tâches administratives. Ils sont en effet 74% à estimer que le temps consacré à des tâches indues empiète ...
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