Coup double pour la sécurité du quotidien à Montpellier. Alors qu’il venait de présenter la veille la réforme de « police de sécurité du quotidien » (PSQ), le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, s’est déplacé le 9 février à Montpellier pour y annoncer l’envoi de 21 nouveaux policiers dans le quartier de la Paillade en septembre, et des renforts de gendarmerie pour la brigade basée à Castelnau-le-Lez.
Police de sécurité du quotidien : quel impact pour les maires ?
A la Paillade, c’est le soulagement. « Aujourd’hui, on tient le quartier » assure la chef de poste au ministre. « Mais ces effectifs supplémentaires nous permettront de faire encore mieux » dit-elle. Les services de l’Etat s’inquiètent notamment du phénomène de radicalisation, avec une vingtaine de départ vers la Syrie et une masculinisation de l’espace public. Officiellement, la question de la radicalisation ne constitue pourtant pas un critère pour la sélection des « quartiers de reconquête républicaine ».
Si la délinquance a baissé (-44% en 5 ans), le quotidien des 24 000 habitants est encore perturbé par les trafics de stupéfiants, les rodéos et les dégradations fréquentes par feux de poubelle. La Maison pour tous et le commissariat ont été incendiés encore récemment. « Les auteurs ont été identifiés grâce aux caméras de surveillance de la ville » précise le maire Philippe Saurel (LREM), favorable au regroupement des moyens, dont les images du centre de supervision urbaine ...
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