Grand Dijon
La progression des réseaux de chauffage urbain est freinée par le niveau trop bas du Fonds chaleur et des prix des énergies fossiles. La dynamique est là néanmoins. Aux côtés du gaz, l’énergie de récupération et le bois s’affichent comme des valeurs sûres. La géothermie revient au goût du jour. Et les ressources industrielles jusqu’alors trop négligées commencent à se faire une place.
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Réseaux de chaleur : l'outil clé des collectivités pour la transition énergétique
Tout s’est passé sans encombre. Mais les propos alarmants tenus par l’opérateur du réseau de transport d’électricité mi-janvier n’avaient rien d’une parole en l’air. RTE s’est vraiment fait peur pour « gérer l’une des deux vagues de froid les plus délicates survenues depuis l’an 2000 ». Et ce, alors que plusieurs tranches nucléaires étaient à l’arrêt forcé.
« L’équilibre entre la consommation et la production a pu être assuré grâce à la mobilisation de tous les moyens de production disponibles en France, aux importations, aux énergies renouvelables, à l’effacement et aux écogestes », soufflait l’opérateur à l’heure du bilan. Une conclusion s’impose pour que ces coups de stress ne ressurgissent pas chaque année : « on doit diversifier nos modes de chauffage. La chaleur à 38 % électrique est une particularité française » ...