Des CV parfaitement similaires, à l’exception de l’origine des candidats, envoyés à des postes de responsables administratifs et d’aides-soignantes, et la sentence de la discrimination tombe : une réduction de l’ordre de 20% des chances d’obtenir une suite favorable à sa candidature si l’on s’appelle Yasmina Mehdaoui plutôt qu’Aurélie Moreau, ou Mehdi Benchargui plutôt que Nicolas Mercier (1).
Discriminations ethno-raciales
Les derniers résultats du projet de testing Desperado V (Discriminations à l’embauche dans la Sphère publique : effets respectifs de l’adresse et de l’origine), présentés par la DGAFP lors de la session FS3 du Conseil commun de la fonction publique, révèlent des discriminations à l’embauche persistantes dans les trois versants de la fonction publique.
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Gazette des Communes
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