Le gouvernement a finalement renoncé à supprimer le classement de sortie de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Les réunions de la commission installée fin janvier 2012 pour réfléchir à une réforme du classement de sortie n’ont en fin de compte pas abouti.
« Au-delà de la réforme du classement, c’est l’organisation même de la scolarité qui devrait être revue, et notamment la notation des élèves, qui doit être le moins contestable possible », relevait Catherine Tasca, sénatrice (PS) des Yvelines et membre de la commission à l’issue de la première réunion le 24 janvier.
Un périmètre difficile à aborder dans le laps de temps prévu, puisque le gouvernement souhaitait que les réflexions de la commission débouchent sur un amendement au projet de loi destiné à réduire la précarité dans la fonction publique, en cours d’examen au Parlement.
Le passage en force n’a jamais été une option – « Le passage en force n’a jamais été une option, et cette question de classement de sortie qui fait débat depuis des années ne devait en aucun cas mettre en danger l’adoption par le Parlement d’un projet de loi majeur pour l’ensemble des 5,3 millions de fonctionnaires », a déclaré François Sauvadet, le ministre de la Fonction publique.
Le système transitoire expérimenté aujourd’hui pour les seuls administrateurs civils – qui mêle recrutements sur entretien pour faire coïncider souhaits des élèves et des employeurs et le classement – sera en revanche étendu par décret en Conseil d’Etat à l’ensemble des corps et ministères.
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés